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Apparu à la fin du siècle dernier dans les revues chic de photo le Bokeh est depuis devenu le terme courant pour désigner la qualité de flou d’une photo.
C’est la profondeur de champ qui détermine la netteté d’une photo, et donc la présence ou non de flou et son amplitude.
(Pour les bases techniques, ce thème a déjà été abordé ici : Vous n'êtes pas autorisé(e) à afficher cette page. )
Allez un exemple en image, c’est le plus simple !
On veut faire une photo avec un arrière-plan flouté. On choisit donc une ouverture réduite, on fait le point sur le sujet, on adapte la vitesse pour avoir l’exposition désirée et Clic, on shoote. Dis comme ça c’est tout simple mais on va bien détailler toute l’affaire.
Petit rappel :
plus le nombre f est grand, plus l’ouverture est petite : f16
plus le nombre f est petit, plus l’ouverture est grande : f 1,4
ou autres valeurs selon les possibilités de votre objectif.
On voit bien ici que plus le chiffre du f est petit, plus le diaphragme est ouvert et donc plus la quantité de lumière qu’il va laisser passer est importante. Parallèlement à cela, la profondeur de champ sera réduite, la zone de netteté va se réduire et le flou augmenter, c’est ok...?
Sur les APN qu’ils soient reflex ou non il existe plusieurs modes photo : "Auto", "M" pour manuel, "A" pour priorité à l’ouverture et "S" pour priorité à la vitesse, plus d’autres modes prédéfinis genre macro, la petite fleur, sport, etc..
Comme c’est l’ouverture qui nous intéresse ici, on va choisir le Mode “A”.
Et ensuite ouvrir le diaphragme au maximum :
Les réglages sont visibles dans le viseur, ou peuvent être affichés sur l’écran du boîtier comme ici:
Dans ce cas précis, on a donc une ouverture de f2,8. Cette valeur peut varier selon le matériel que vous utilisez, disons qu’enter f1.2 et f2,8 ou f3,5 on aura une profondeur de champ suffisamment réduite pour obtenir le flou souhaité.
En utilisant le mode “A” vous n’avez qu’à vous occuper de l’ouverture, le boîtier adaptera tout seul la vitesse.
Voici le résultat :
C’est là qu’on rentre dans le vif du sujet. Le Bokeh a deux aspects : la quantité et la qualité.
Comme on le sait maintenant, la quantité de flou est déterminée par une faible profondeur de champ, et ceci est valable quel que soit le matériel utilisé.
Par contre, la qualité du Bokeh dépend directement de la qualité de l’objectif et plus précisément de son diaphragme. Plus celui-ci comporte de lamelles, plus le bokeh sera fin et précis.
Sur la photo du morceau de verre bleu, vous remarquerez que les tâches floues sur la droite du verre sont bien rondes : c’est parce que le diaphragme de l’objectif utilisé, un Nikkor ici, est constitué de 9 lamelles. La même photo prise avec un objectif de moins bonne qualité aurait donné des tâches à facettes plus ou moins visibles, souvent pentagonales ou hexagonales.
C’est la même chose pour le dégradé de bleu au fond de la photo qui est bien lisse, sans “à-coups”, et c’est là que le terme Bokeh prend tout son sens puisqu’ai départ il désigne non seulement le flou, mais également la finesse de la gradation des couleurs pour les gravures sur bois japonaises.
Un autre exemple de Bokeh de bonne qualité :
Et un de mauvaise qualité, l’aspect du flou est granuleux :
Maintenant, la plupart des gens prennent des photos avec leur smartphone. La qualité des optiques embraquées dans ces derniers ne cesse d’augmenter. Les smartphones dont l’appareil photo présente une ouverture supérieure à f/2.8 et une vitesse d’obturation de 1/50 (vitesse d’obturation standard) offriront le meilleur résultat, même si celui-ci restera pour un moment encore inférieur à celui obtenu avec un boîtier Reflex et une optique de qualité.
Exemple : Sur les derniers smartphones Samsung, vous avez accès à des réglages “pro” qui vous permettent de varier l’ouverture comme ici sur un S7 :
Mais bon, je ne sais pas trop ce qu’il est possible de faire en vrai, peut-être les qui ont des smartphones évolués pourront compléter cette partie-là
Voilà, pour ceux qui ont eu le courage de lire jusqu’ici, j’espère que ce tuto vous aura suffisamment éclairé sur les joies du Bokeh.
Pour prolonger tout ça, un petit tour sur le blog de Tonton-Photo qui aborde de nombreuses notions sur un mode simple :
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La critique est aisée, mais l'art a des faux-cils...
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Super tuto Zab comme d'habitude mais on le savait déjà tout ça
Merci Ma Nana♥
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Merci pour ce tuto très interessant!
Merci Ez
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Merci Zaber pour tes lumières
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